Les perturbateurs endocriniens dans l’eau potable et leurs répercussions sur la santé : Une synthèse des connaissances
V Wells
l'Université de Guelph : maîtrise en santé publique
- Les perturbateurs endocriniens désignent les agents exogènes naturels ou synthétiques susceptibles d’interférer avec la synthèse, la sécrétion, le transport, la fixation, l’action ou l’élimination des hormones naturelles du corps.
- Voici quelques-uns des perturbateurs endocriniens les plus courants dans l’eau potable : les œstrogènes, la progestérone, les androgènes, l’éthinyl estradiol, le bisphénol A et les diphényles polychlorés.
- La classification et la toxicologie des perturbateurs endocriniens sont complexes et il y a de nombreuses lacunes dans nos connaissances.
- Les progestagènes et les androgènes sont les hormones qui résistent le plus aux méthodes d’épuration des eaux.
- Les perturbateurs endocriniens sont souvent présents dans l’eau potable, mais en très faibles concentrations (ng/l).
- Certains chercheurs pensent que les perturbateurs endocriniens agissent en se fixant sur les récepteurs des hormones endogènes et en imitant les hormones naturelles ou en empêchant celles-ci de se fixer sur les récepteurs.
- Il n’y a pas suffisamment d’éléments probants qui nous permettent d’affirmer que l’exposition à de faibles concentrations de perturbateurs endocriniens constitue un risque pour la santé des populations humaines.
- Étant donné les incertitudes qui entourent la question, le principe de précaution doit s’appliquer.