E McDonald
l'Université de Waterloo : maîtrise en santé publique
- Les taux d’embonpoint et d’obésité infantiles au Canada ont augmenté substantiellement au cours des 30 dernières années.
- L’embonpoint et l’obésité infantiles sont associés à une diminution du bien-être social et émotionnel et à une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire et de diabète de type 2 à l’âge adulte.
- La lutte contre la montée du taux d’obésité infantile, qui a été axée jusqu’à maintenant sur les changements de comportements comme l’adoption d’une saine alimentation et la pratique d’activité physique à l’échelle individuelle, a connu un succès mitigé.
- Des études ont montré que des éléments de l’environnement bâti entraînaient une hausse de l’apport calorique et favorisaient la sédentarité.
- Depuis quelques années, la contribution des restaurants-minute à l’épidémie d’obésité est de plus en plus étudiée.
- Actuellement, les données semblent indiquer que la densité de restaurants-minute autour des écoles et des résidences serait associée à une augmentation de l’IMC chez les enfants, mais qu’elle n’aurait pas de lien avec les habitudes d’achat et de consommation d’aliments.
- Pour l’instant, il existe peu de données pour appuyer des politiques limitant le nombre de restaurants-minute dans les secteurs résidentiels et scolaires ou leur proximité des résidences ou des écoles.
- On devra mener d’autres études longitudinales de grande qualité pour pouvoir mesurer un changement des habitudes d’achat et de consommation d’aliments des enfants, car leur environnement alimentaire évolue dans le temps.