Bronzage et cancer de la peau : examen sommaire
Au Canada, le bronzage solaire intentionnel est pratiqué par 4 à 49 p.100 des habitants et le bronzage artificiel (au moyen d’appareils), par 4 à 27 p. 100 des habitants, selon l’âge et le sexe. Les deux types sont beaucoup plus populaires chez les jeunes et les femmes. Bien que le Centre International de Recherche sur le Cancer classe les rayons ultraviolets (UV) solaires et artificiels parmi les cancérogènes pour l’homme, on en sait moins sur le lien entre le cancer de la peau et le bronzage artificiel. Selon une revue des méta-analyses disponibles, l’utilisation d’appareils de bronzage artificiel est associée à des risques accrus de mélanome malin de la peau et de carcinome squameux, mais non de carcinome basocellulaire. En général, le cancer de la peau est plus courant chez les personnes qui ont la peau pâle, des taches de rousseur, des grains de beauté ou une peau qui brûle facilement et ne bronze pas bien. De plus, on a conclu que l’exposition aux UV (autant solaires qu’artificiels) en bas âge augmente le risque de cancer de la peau. Étant donné les connaissances actuelles sur le risque de cancer et les lits de bronzage, des règlements plus complets régissant l’industrie du bronzage artificiel sont nécessaires. L’approche réglementaire suggérée comprend l’interdiction pour les jeunes d’utiliser les lits de bronzage, l’interdiction de vanter des avantages pour la santé, l’obligation pour les établissements de bronzage de fournir aux clients des renseignements exacts sur les risques du bronzage artificiel, la surveillance obligatoire des appareils de bronzage par des opérateurs formés, ainsi que des mesures visant à dissuader les personnes dont la peau a certaines caractéristiques d’utiliser les lits de bronzage.