Interventions efficaces sur la qualité de l’air intérieur
Les Canadiens passent environ 90 % de leur temps à l’intérieur. La mauvaise qualité de l’air intérieur (QAI) en raison d’expositions à des produits chimiques et à des agents biologiques est associée à l’apparition de maladies cardio-respiratoires aiguës et chroniques. Les agents biologiques souvent présents dans les environnements intérieurs comprennent les moisissures, les acariens détriticoles, les parasites et les squames d’animaux domestiques. Parmi les agents chimiques, on retrouve entre autres la fumée secondaire, l’amiante, le plomb, les pesticides, les matières particulaires ainsi que les gaz comme le dioxyde d’azote et le
formaldéhyde. L’état des bâtiments, notamment le chauffage, la ventilation et les sources extérieures, influe aussi sur la qualité de l’air intérieur.
L’objectif de cet examen des données probantes était d’évaluer les interventions actuellement en cours pour améliorer la QAI et la santé pouvant être appliquées au Canada. L’« efficacité » d’une intervention a été mesurée à partir de données démontrant à la fois une diminution manifeste des polluants de l’air intérieur et une
amélioration de la santé humaine. Les études portant à la fois sur les contaminants de l’air intérieur et les paramètres de la QAI, tels que la température, l’humidité relative et la concentration de CO2, de même que sur les effets sur la santé ont été prises en considération dans le cadre du présent examen.