Comprendre la transmission du SRAS-CoV-2 pendant la pandémie de COVID-19
Introduction
Depuis l’apparition à la fin de 2019 d’un nouveau coronavirus nommé SRAS-CoV-2, une pandémie a été déclarée et des interventions de santé publique d’une ampleur jamais vue ont été mises en place. Ce résumé des caractéristiques et des modes de transmission du SRAS‑CoV‑2 présente une partie des données probantes sur lesquelles se fondent les interventions de santé publique qui sont toujours déployées.
Le présent document a été préparé à partir de versions publiées en avril, en juillet et en novembre 2020, intitulées Introduction au SRAS-CoV-2, et de versions publiées en janvier et en mars 2021, intitulées Notions élémentaires sur la transmission du SRAS-CoV-2. Il présente les nouveaux résultats et renseignements sur le virus qui étaient disponibles au moment de la publication et qui pourraient orienter les mesures de santé publique. Il fournit également des données probantes qui s’appuient sur notre connaissance et les caractéristiques des variants dominants en circulation dans le monde, et il continuera d’être sera mis à jour au fil de l’émergence de nouvelles données et interprétations.
Messages clés
- La première souche circulante du SRAS-CoV-2 n’est plus prévalente au Canada; depuis le milieu de 2021, la souche dominante est celle du variant Delta, considéré comme étant préoccupant. Le variant préoccupant Omicron, hautement transmissible, gagne toutefois en prévalence depuis son apparition à la fin de 2021.
- La surveillance continue des variants émergents est nécessaire pour qu’on puisse repérer les variants qui sont plus transmissibles ou plus virulents, qui échappent à l’immunité naturelle ou acquise par la vaccination, qui ne sont pas détectés par les analyses disponibles ou qui répondent moins bien aux traitements.
- La transmissibilité accrue des variants en circulation signifie qu’une personne vulnérable peut être infectée plus facilement qu’auparavant. L’infection peut découler d’une brève exposition à une dose concentrée du virus ou d’une exposition prolongée ou répétée à une faible dose.
- Bien que le taux de transmission des variants préoccupants ait augmenté, les voies de transmission sont restées les mêmes, la principale étant l’exposition aux émissions respiratoires d’une personne infectée.
- La plupart des personnes infectées par le SRAS-CoV-2 présentent des symptômes à un moment ou à un autre, mais la transmission du virus est tout de même possible en l’absence de symptômes. La contagiosité est maximale juste avant l’apparition ou à l’apparition des premiers symptômes.
- La proportion estimée des personnes asymptomatiques et de leur contribution relative à la transmission du virus varie grandement dans la littérature. La transmission asymptomatique est plus courante chez les contacts étroits et est plus susceptible de donner lieu à des cas secondaires asymptomatiques que la transmission à partir d’un cas index symptomatique.
- Les variants préoccupants actuellement en circulation ne semblent pas persister plus longtemps dans l’environnement que les souches précédentes du virus; ils survivent habituellement mieux dans un milieu frais et sec où il y a peu de rayonnement ultraviolet (UV).
- Les symptômes présents en cas d’infection par un variant préoccupant sont semblables sur les plans du type et de la fréquence à ceux présents en cas d’infection par un variant non préoccupant, mais ils peuvent être plus graves et peuvent persister plus longtemps.
- Le taux de transmission chez les enfants est plus élevé lorsque la transmission communautaire est importante et que le taux de vaccination est faible.
- La vaccination est associée à une diminution de la probabilité d’infection et de transmission à d’autres personnes. Si la maladie se déclare tout de même après la vaccination, l’incidence et la durée des symptômes sont réduites, et le risque de maladie grave, d’hospitalisation et de décès des suites de la COVID-19 est considérablement plus faible.
- La transmissibilité accrue des variants préoccupants, en particulier du variant Omicron, signifie que les risques associés aux diverses voies de transmission sont plus grands; il faut donc maintenir les mesures de santé publique actuelles visant à réduire la transmission par les voies connues et adopter de nouvelles mesures et stratégies préventives.
Le SRAS-CoV-2 et ses variants génétiques
Le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2) est à l’origine de la COVID-19. Génétiquement différents des virus qui causent l’influenza, les coronavirus sont des virus à ARN monocaténaire enveloppés dont la surface est recouverte de protéines de spicules rappelant une couronne (d’où le nom corona). D’autres virus de cette famille ont été associés à des épidémies mortelles dans les 20 dernières années, soit le SRAS-CoV-1 et le CoV-SRMO, respectivement responsables du SRAS et du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (SRMO).
Grâce à l’analyse phylogénétique (évolutionnaire), il a été établi que la souche originale du SRAS-CoV-2 (type sauvage) a fait son apparition chez l’humain en novembre 2019. Depuis, l’analyse continue du génome viral du SRAS-CoV-2 partout au monde sert à suivre l’évolution du virus. Le taux de mutation constaté pour le SRAS-CoV-2 est significativement inférieur à celui de l’influenza, mais il est semblable à celui d’autres coronavirus1-3. Des milliers de mutations du génome du SRAS-CoV-2 sont apparues depuis le début de la pandémie. Les virus porteurs mutations ne réussissant pas tous à proliférer, nombre d’entre eux vont disparaître; toutefois, la prévalence accrue de certains variants indique que ces derniers jouissent d’un certain avantage, comme une meilleure transmissibilité (propagation plus rapide) ou une plus grande virulence (propension à rendre plus malade)4-8. Les variants les plus préoccupants sont ceux qui ont une transmissibilité ou une virulence accrue, qui échappent à l’immunité naturelle ou acquise par la vaccination, qui ne sont pas détectés par les analyses disponibles ou qui répondent moins bien aux traitements9.
Nomenclature des variants du SRAS-CoV-2
On effectue en continu une surveillance de la dispersion géographique des variants et de leur caractère préoccupant10‑14. L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a proposé des définitions pour les variants d’intérêt et les variants préoccupants, définitions qui sont présentées dans l’encadré 115. Grosso modo, les variants d’intérêt ont une incidence potentielle, tandis que les variants préoccupants ont une incidence démontrée3. En mai 2021, l’OMS a adopté une nouvelle nomenclature basée sur l’alphabet grec pour désigner ces deux types de variants16.
Encadré 1. Définitions des variants d’intérêt et des variants préoccupants proposées par l’ASPC |
Variant d’intérêt (p. ex., Eta, Iota, Kappa, Lambda)
et
ou
Variant préoccupant (p. ex., Alpha, Beta, Gamma, Delta, Omicron)
ou
|
Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont créé une troisième catégorie, soit celle des variants à incidence élevée, qui regroupe les variants préoccupants contre lesquels les mesures préventives et médicales sont moins efficaces9. Ces variants peuvent ne pas être détectés par les analyses diagnostiques, réduire considérablement l’efficacité vaccinale, être plus résistants aux traitements ou rendre gravement malade. Au moment de rédiger ces lignes, aucun variant n’était considéré comme un variant à incidence élevée. Certains variants préoccupants pourraient être reclassés dans une catégorie inférieure lorsqu’ils ne circulent plus ou qu’ils n’ont plus d’incidence sur l’épidémie; c’est notamment le cas des variants Alpha, Beta et Gamma qui, au moment de la rédaction, avaient été reclassés par les CDC comme des variants sous surveillance aux États-Unis9, 17.
Genèse des variants du SRAS-CoV-2
Plus il y a de cas d’infections actives par le SRAS-CoV-2 dans le monde, plus il est probable que de nouvelles mutations surviennent et donnent lieu à des variants d’intérêt ou à des variants préoccupants3. Les variants qui ont plus d’une mutation peuvent avoir un avantage concurrentiel, mais les variants dont la prévalence s’accroît ne sont pas nécessairement tous plus dangereux. Certains peuvent par hasard se transmettre plus rapidement au sein d’un groupe donné (p. ex., si le nombre de contacts ou le niveau d’activité est élevé) ou d’une région particulière, et leur propagation peut être influencée par les déplacements interrégionaux3.
En cas d’infection par le SRAS-CoV-2, les personnes immunodéprimées et celles qui ont des troubles de santé sous-jacents courent un risque accru d’être gravement malades, d’avoir une infection persistante ou de maintenir une charge virale élevée. Ces facteurs peuvent favoriser la mutation du virus, et ce dernier peut évoluer rapidement chez les personnes immunodéprimées atteintes d’une infection persistante par le SRAS-CoV-218-20. Cela signifie donc que pour prévenir la transmission communautaire, il faut redoubler de prudence dans les soins aux personnes immunodéprimées hospitalisées19. Il a été montré qu’une couverture vaccinale étendue réduit significativement l’incidence d’infection par les variants actuellement en circulation et, par le fait même, l’émergence de nouvelles mutations. Même si certains variants sont moins bien inhibés par les anticorps neutralisants, les vaccins à ARNm permettent la reconnaissance de diverses parties de la protéine de spicule, ce qui fait en sorte qu’une mutation unique n’entraînera pas nécessairement une réduction substantielle de la protection3. Des modèles ont aussi indiqué qu’une vaccination rapide peut réduire la probabilité d’émergence de variants résistants au vaccin; cependant, le relâchement prématuré (avant la fin de la vaccination ou presque) des mesures non pharmaceutiques peut nuire à cet effet21.
Dynamique de la transmission du SRAS-CoV-2
Taux de transmission
Le taux de reproduction de base d’une maladie contagieuse, ou R0, est l’estimation, au début de la propagation, du nombre de cas secondaires associés à un cas primaire en l’absence d’immunité, de vaccin et de mesures de prévention, pour une population donnée. Quand le R0 est supérieur à 1, il est probable que le nombre de personnes infectées augmentera. Au fil du temps, le taux de reproduction efficace (Rt) change avec l’augmentation du nombre d’infections et l’instauration de mesures de santé publique, ou avec l’émergence de nouveaux variants ayant différents niveaux de transmissibilité. Par leurs interventions, les autorités de santé publique tentent d’abaisser le Rt afin qu’il soit inférieur à 1, ce qui indiquerait l’essoufflement de l’éclosion et sa fin éventuelle22. Le Rt, quel que soit le moment auquel il est calculé, est une moyenne qui peut varier en fonction de la transmission locale23, 24. Son estimation plus précise quand le dépistage est fait à grande échelle, et le suivi de son évolution est utile pour évaluer l’efficacité des mesures de santé publique, dont la vaccination25.
L’OMS a d’abord estimé que le R0 du SRAS-CoV-2 se situait entre 1,4 et 2,526, mais une étude subséquente a obtenu un R0 moyen de 3,28 pour le virus initialement en circulation27. Le Rt des variants préoccupants qui circulent est plus élevé que celui de la souche originale du virus28-30. Le Rt du variant Delta, par exemple, est beaucoup plus élevé que celui des variants préoccupants qui l’ont précédé, et on estime qu’il est le double de celui de la souche originale (soit de 6 ou de 7)31-33. Celui du variant Omicron fait actuellement l’objet d’études, mais les résultats préliminaires laissent penser que ce variant serait encore plus transmissible que le variant Delta. Les mutations qui permettent au virus de pénétrer plus facilement dans les cellules et de se reproduire plus tôt et plus rapidement peuvent mener à une augmentation du taux de transmission32,34,35. Les facteurs suivants favorisent cette augmentation :
- Courte période d’incubation (temps entre le moment de l’exposition et le début de l’infection) : On estime que la période d’incubation des variants préoccupants Alpha et Delta (3 ou 4 jours) dure environ deux jours de moins32,36-38 que celle des variants non préoccupants (5 ou 6 jours)39, 40, ce qui signifie que les personnes infectées peuvent potentiellement transmettre la maladie plus tôt.
- Court intervalle de série (temps entre l’apparition des symptômes chez les cas successifs d’une chaîne de transmission) : D’après une étude, l’intervalle de série du variant Delta est d’environ 2,5 jours, tandis que celui de la souche précédente était de 4 jours; cela semble indiquer que les chaînes de transmission progresseraient plus rapidement34.
- Charge virale élevée (quantité de particules virales par unité de fluides corporels chez la personne infectée) : Les personnes infectées par le variant Delta ont une charge virale plus élevée que celles infectées par un variant non préoccupant; une étude a d’ailleurs estimé que leur charge virale peut être jusqu’à 1 260 fois supérieure32, 36. Ainsi, une personne vulnérable peut être exposée à une plus grande quantité de virus.
On étudie toujours la période d’incubation et l’intervalle de série du variant Omicron, mais on pense qu’ils pourraient être plus courts étant donné que les premières données pointent vers une transmissibilité accrue. On étudie aussi l’incidence d’une infection par ce variant sur la charge virale.
Dose infectieuse
L’exposition à un petit nombre de particules virales est peu susceptible d’entraîner une infection, mais on ignore quelle dose précise est infectieuse, et cette dose peut varier d’une personne à l’autre. Des études expérimentales menées sur des primates non humains et des rongeurs ont produit diverses estimations, qui varient selon la voie de transmission (p. ex., inhalation ou inoculation intranasale ou oculaire) et la taille des particules33, 41. D’après ces études et des études expérimentales sur d’autres coronavirus menées sur des humains, il faudrait une dose médiane de 10 à 1 000 particules virales (unités formatrices de plages [UFP]). Des études menées sur des primates indiquent que de 36 à 179 particules virales seraient nécessaires pour causer une infection par inhalation33. Des modèles basés sur cinq événements de superpropagation (avant l’apparition du variant Delta) estiment que le nombre de virions requis pour causer une infection serait de 300 à 2 000 copies virales, un peu comme pour le virus de l’influenza A42. La probabilité d’infection dépend de la charge virale de la source, de la voie de transmission et de la réponse immunitaire de la personne exposée41,43-47. Une dose infectieuse peut être le résultat d’une brève exposition à une dose concentrée du virus ou d’une exposition prolongée ou répétée à une dose plus faible42. L’exposition à une dose importante dépend à la fois de la durée et du type de contact avec la personne infectée48. Les mutations qui facilitent l’entrée du virus dans les cellules hôtes ou qui accroissent la charge virale des personnes infectées peuvent réduire le temps nécessaire pour recevoir une dose infectieuse. Par ailleurs, certaines données probantes laissent penser que l’importance de la dose d’exposition pourrait influencer la gravité de la maladie48-50. Des essais visant à déterminer la dose minimale pouvant provoquer une infection chez les humains sont actuellement menés au Royaume-Uni, mais aucun résultat n’a été publié jusqu’ici51.
Les personnes âgées, obèses, fumeuses, immunodéprimées ou ayant des problèmes de santé préexistants (p. ex., diabète, hypertension, cardiopathie, cancer) sont celles qui présentent les plus grands risques associés à la COVID-19, puisqu’elles sont les plus susceptibles d’être hospitalisées ou de mourir des suites de la maladie33,52-54, tout comme les personnes atteintes de comorbidités multiples55. Bien que les femmes enceintes ne semblent pas être plus à risque d’infection par le SRAS-CoV-2 que le reste de la population générale, celles qui ont une infection symptomatique courent un risque accru d’issues graves et peuvent constater des répercussions sur leur grossesse56, 57. Des données probantes indiquent que le variant Delta a des effets plus graves que les variants précédents57. La maladie peut aussi toucher certains groupes de façon disproportionnée en raison d’inégalités en matière de santé associées à des facteurs socioéconomiques58.
Moment de la transmission
La plupart des personnes infectées par le SRAS-CoV-2 présentent des symptômes à un moment ou à un autre, mais la transmission du virus peut avoir lieu durant les phases présymptomatique (avant l’apparition des symptômes) et symptomatique. Il semble que la contagiosité soit maximale environ un jour avant l’apparition des symptômes, alors que la charge virale est la plus élevée33,59,60. Bien que les personnes infectées puissent propager le virus plusieurs jours avant et après l’apparition des symptômes59,61,62, la transmission se fait généralement au début de la phase symptomatique63-67. Ge et coll.62ont estimé que le potentiel de transmission d’une forme non préoccupante du virus entre le patient index et ses contacts étroits est à son maximum dans les deux jours qui précèdent et les trois jours qui suivent l’apparition des symptômes. La période d’infectiosité d’un variant préoccupant pourrait être légèrement plus longue. Kang et coll.32 ont estimé qu’en ce qui concerne le variant Delta, l’infectiosité était maximale environ 2,1 jours avant l’apparition des symptômes, mais que la charge virale restait stable de quatre jours avant l’apparition des symptômes à sept jours après. La période d’infectiosité pourrait être plus courte chez les enfants68.
La charge virale est généralement plus élevée chez les personnes symptomatiques que chez les personnes asymptomatiques (qui ne présentent pas de symptômes), ce qui laisse penser que la transmission symptomatique serait plus efficace68. Contrairement aux personnes peu malades, les personnes ayant une charge virale élevée tendent généralement à être plus gravement atteintes et à excréter le virus sur une plus longue période. La charge virale peut toutefois varier d’une personne à l’autre, par exemple en fonction de l’âge, et certaines personnes ayant une charge virale élevée peuvent ne pas présenter de symptômes69, 70.
Des études menées avant l’arrivée des variants préoccupants ont montré que la plupart des cas ne sont plus infectieux 8 à 10 jours après l’apparition des symptômes71-76. Cependant, des particules virales infectieuses ont été détectées après plus de 30 jours chez quelques rares cas graves ou critiques72. Les personnes ayant contracté la COVID-19 peuvent continuer d’émettre des particules virales après la période de contagiosité et la disparition des symptômes71,73,74. L’émission à long terme de l’ARN du virus pourrait expliquer que certains patients ont reçu un diagnostic positif après avoir obtenu des résultats apparemment négatifs à un test de détection de l’ARN74, 77. La réinfection par le SRAS-CoV-2 est possible, mais rare, et l’analyse génomique a permis de distinguer l’émission à long terme découlant d’une première infection de la présence d’une deuxième infection78, 79. Bien que la réinfection soit rare, des données ont montré que les personnes qui se sont rétablies d’une infection par le SRAS-CoV-2 contractée au moins 180 jours plus tôt courent un risque accru de réinfection par le variant Delta, comparativement au variant Alpha80, 81.
Au fil de la progression de l’infection, la quantité de particules virales contenue dans les gouttelettes et les aérosols venant d’une personne infectée varie selon la charge virale présente dans les différentes parties des voies respiratoires et selon le stade de la maladie. Durant les premiers stades, la charge virale est plus élevée dans les expectorations que dans la gorge63, 82. Les symptômes présents en cas d’infection par un variant préoccupant (parmi les variants préoccupants découverts jusqu’ici) sont semblables sur les plans du type et de la fréquence à ceux présents en cas d’infection causée par un variant non préoccupant33,66,83-85, mais ils peuvent être plus graves et peuvent persister plus longtemps86. La comparaison de cas d’infection par un variant préoccupant à des cas d’infection par un variant non préoccupant a révélé que l’infection par le variant Delta s’accompagnait d’une probabilité accrue d’oxygénothérapie, d’admission aux soins intensifs et de décès86. La charge virale était aussi significativement plus élevée avec le variant Delta; elle persistait plus longtemps qu’avec la souche de type sauvage, et l’excrétion virale était plus importante et durait plus longtemps, ce qui faisait augmenter la probabilité de transmission86. Comparativement au variant Alpha, le variant Delta semble être plus transmissible et entraîner plus d’issues graves, surtout chez les personnes atteintes de plusieurs comorbidités87, 88. L’incidence du variant Omicron sur la gravité de l’infection, en particulier chez les populations largement vaccinées, fait toujours l’objet d’études. Pour en savoir plus sur la durée de la maladie et les symptômes à long terme, voir l’encadré 2.
Encadré 2. Durée de la COVID-19 et séquelles à long terme33,89-100 |
La durée de la maladie varie généralement d’environ deux semaines, pour les cas légers, à trois à six semaines pour les cas graves; elle peut aussi être plus longue chez les patients admis aux soins critiques ou intensifs. Des symptômes à long terme (séquelles) persistant au-delà de six semaines ont été observés chez certains patients. Désignés sous les appellations COVID-19 de longue durée ou séquelles post-aiguës de l’infection par le SRAS-CoV-2, ces symptômes peuvent durer des semaines ou des mois, parfois plus. Il a été établi que l’âge, les problèmes de santé chronique, l’obésité et la gravité de la maladie sont des facteurs prédictifs importants de la persistance des symptômes, laquelle est aussi associée à l’hospitalisation. Les symptômes persistants comprennent plusieurs des symptômes présents durant la maladie initiale, ainsi que d’autres symptômes comme des lésions au muscle cardiaque, la formation de tissu cicatriciel aux alvéoles, un dysfonctionnement endocrinologique ou métabolique, des effets neurologiques, des AVC et des convulsions. La plupart des personnes présentent plus d’un symptôme. La proportion de personnes ayant des symptômes persistants à la suite de la COVID-19 est évaluée au fur et à mesure que des personnes sont infectées et se rétablissent. Chevinsky et coll. ont estimé que 7,0 % des patients hospitalisés et 7,8 % des patients externes ont reçu un diagnostic de nouvelle affection post-COVID-19 dans les 31 à 120 jours suivant leur infection. Dans leur étude, Seeßle et coll. ont indiqué que seulement 22,9 % des patients allemands étudiés ayant eu une COVID-19 de gravité légère à critique ne présentaient plus du tout de symptômes après 12 mois. Huang et coll. ont mené une étude de cohorte longitudinale auprès de patients chinois hospitalisés pour la COVID-19 et ont constaté que la proportion de sujets présentant au moins une séquelle était de 68 % après six mois et de 49 % après 12 mois. Douze pour cent des sujets n’avaient pas repris leur vie normale ou leur travail après 12 mois. |
On s’intéresse grandement à l’importance relative de la transmission asymptomatique, étant donné que les personnes infectées ignorent qu’elles transmettent le virus et que les voies de transmission peuvent être différentes vu l’absence de symptômes comme la toux et les éternuements101-105. La transmission par petits aérosols respiratoires projetés en respirant, en parlant, en riant ou en chantant pourrait être plus importante106. Depuis le début de la pandémie, on note la fréquence de la transmission présymptomatique et asymptomatique à divers endroits dans le monde61,105,107-111. En se servant de leur modèle, Johannsen et coll.112 ont estimé qu’au moins 50 % de la transmission venait de personnes asymptomatiques, bien que certaines d’entre elles aient développé des symptômes plus tard. Il est difficile d’évaluer la proportion de cas purement asymptomatiques, certaines des personnes infectées pouvant ne jamais subir de dépistage. Les personnes qui subissent un dépistage et qui sont considérées comme asymptomatiques au moment du test peuvent développer des symptômes plus tard, mais être perdues de vue au suivi67.
La proportion estimée des personnes asymptomatiques et de leur contribution relative à la transmission du virus varie grandement dans la littérature113-115. Buitrago-Garcia et coll.67 ont effectué une revue d’études qui leur a permis d’estimer qu’environ 20 % des infections demeurent asymptomatiques pendant le suivi (intervalle de prévision : 3 à 67 %). Sah et coll.116 ont quant à eux évalué le pourcentage de cas asymptomatiques à environ 35 %. La période de transmission asymptomatique fait toujours l’objet d’études82, 117. Les données actuellement disponibles indiquent qu’une transmission asymptomatique est plus susceptible de survenir après un contact étroit prolongé, par exemple en contexte familial103,107,111. Le ratio de cas symptomatiques et asymptomatiques varie selon l’âge. Les personnes âgées ont généralement moins tendance à être asymptomatiques que les enfants (pour en savoir plus sur la COVID-19 chez les enfants, voir l’encadré 3). Les personnes atteintes de comorbidités sont aussi moins souvent asymptomatiques que celles qui n’ont pas de troubles de santé sous-jacents116. Les contacts étroits des cas asymptomatiques ont également un taux d’attaque secondaire (proportion de personnes vulnérables exposées qui développent l’infection) plus faible que ceux des cas symptomatiques64, 104, et les infections secondaires sont plus susceptibles d’être asymptomatiques62, 64.
Encadré 3. La COVID-19 chez les enfants118-137 |
Dans les premiers temps de la pandémie, la COVID-19 était moins prévalente chez les enfants que chez les adultes, et les enfants infectés présentaient généralement moins de symptômes graves. Cela peut être attribuable aux faibles charges virales mesurées chez les enfants symptomatiques, comparativement à celles mesurées chez les adultes symptomatiques, ainsi qu’à la clairance virale rapide des enfants68. La période d’incubation du virus semble plus longue chez les enfants, qui sont plus susceptibles d’être asymptomatiques. Dans les régions où les cas communautaires augmentent rapidement en raison de variants plus transmissibles, on observe une hausse substantielle des cas de COVID-19 chez les enfants et les adolescents, mais rien n’indique que ces populations sont plus gravement touchées par les variants préoccupants que les adultes. Comparativement aux adultes, les enfants ne représentent qu’une faible proportion des hospitalisations, des admissions aux soins intensifs et des décès, quoique les très jeunes enfants et ceux ayant des troubles de santé sous-jacents puissent être plus gravement malades que les autres. Chez les enfants, les symptômes signalés sont similaires à ceux des adultes, mais ils ont tendance à être moins graves. Par ailleurs, des symptômes abdominaux et des éruptions ou des changements cutanés seraient plus souvent rapportés chez cette population, où l’on observe moins de symptômes signalés par personne que chez les adultes. Dans une étude sur des enfants de 0 à 19 ans hospitalisés pour la COVID-19 au Canada (avant que les variants préoccupants ne deviennent prédominants), les symptômes les plus couramment déclarés étaient la fièvre (70,0 %), les vomissements (34,7 %) et la toux (34,4 %). Des données recueillies entre mars 2020 et février 2021 auprès d’enfants britanniques d’âge scolaire (5 à 17 ans) ont montré que les symptômes les plus fréquents chez les enfants ayant obtenu un résultat positif au dépistage de la COVID-19 étaient la fatigue (66 %) et les maux de tête (62,2 %); la durée médiane de la maladie était de six jours. Dans de rares cas, il s’est développé un trouble inflammatoire multisystémique de l’enfant associé à la COVID-19, qui se manifeste notamment par la présence de fièvre ou d’inflammation et peut toucher les systèmes cardiaque, rénal, respiratoire, hématologique, gastro-intestinal, dermatologique ou neurologique. Une petite proportion des enfants étudiés avant l’arrivée du variant Delta présentaient toujours des symptômes après un ou deux mois. La COVID-19 de longue durée semble être possible, mais moins prévalente chez les enfants, quoiqu’on n’ait que peu d’études sur les symptômes à long terme chez cette population. |
Voies de transmission
Bien que le taux de transmission des variants préoccupants ait augmenté, il ne semble pas y avoir d’indication claire que les souches actuellement en circulation persistent plus longtemps dans l’environnement ou que les voies de transmission aient changé. On pense que le SRAS-CoV-2 infecte une cellule hôte en se liant aux récepteurs de l’ACE-2 présents dans les cellules épithéliales des voies respiratoires supérieures et inférieures66, 138. Les principales voies d’entrée sont les voies respiratoires supérieures et les muqueuses du visage; une fois la personne infectée, le virus se réplique principalement dans les tissus des voies respiratoires supérieures73, 138. Divers mécanismes physiques et biologiques influencent la façon dont le virus est émis par la personne infectée et le mode d’infection des cas secondaires. La transmission se ferait surtout par l’exposition aux gouttelettes respiratoires et aux aérosols produits par une personne infectée139-141. D’autres voies (p. ex., vecteurs passifs) pourraient être possibles, mais ne sont pas considérées comme importantes.
La plupart des éclosions de COVID-19 sont survenues dans le contexte de contacts étroits à l’intérieur. Ce type de contact est surtout associé à des interactions au domicile, de même que dans des locaux partagés ou d’autres espaces intérieurs où on retrouve une forte densité de personnes et où il y a des périodes de contact prolongé142-146. Cela comprend les lieux de travail où les postes sont rapprochés et où les travailleurs sont en contact prolongé durant leur quart de travail, par exemple dans le secteur manufacturier et dans les usines de transformation des aliments147, 148. On observe d’ailleurs un taux d’attaque secondaire plus élevé chez les personnes qui sont en contact étroit durant de longues périodes. L’effet devient encore plus prononcé à mesure que la durée du contact augmente (p. ex., passer du temps dans des aires communes, partager un véhicule ou avoir une conversation)149-151 ainsi que dans les contextes où le port du masque n’est pas constant (p. ex., lorsqu’on partage un repas)64,151-156. Le taux d’attaque secondaire chez les personnes d’un même ménage est estimé à 20 % environ157, 158, et est beaucoup plus élevé que dans le cas d’un contact étroit avec une personne n’appartenant pas au ménage et des contacts occasionnels à faible risque avec des étrangers159. La recherche sur le taux d’attaque secondaire des variants préoccupants semble indiquer qu’il est légèrement plus élevé que le taux des autres variants, mais plus faible dans les ménages où le cas index était vacciné, comparativement aux ménages non vaccinés60,158,160. Le variant Delta a un taux d’attaque secondaire supérieur à celui du variant Alpha, et il est plus facilement transmissible dans les milieux à haut risque et les ménages.161
Transmission par émission de particules respiratoires
Les particules virales peuvent s’accumuler entre autres dans le mucus et la salive, puis être expectorées par la personne infectée lorsqu’elle tousse, éternue, chante, rit, crie, parle ou respire. Les mouvements respiratoires puissants (p. ex., toux et éternuements) projettent de façon intermittente des nuages de particules respiratoires de tailles variables, des gouttelettes de grande taille (diamètre > 100 µm) aux aérosols plus petits (diamètre < 5 µm). Parler et respirer impliquent des mouvements respiratoires en général moins puissants, mais plus fréquents; ils génèrent donc moins de particules par occurrence, et les particules ont tendance à être plus petites162-164. Le fait de crier ou de chanter génère plus de particules respiratoires que le fait de respirer ou de parler doucement; la quantité de particules émises variera en fonction du volume, de la phonation et de l’articulation, certaines personnes (p. ex., les « superémetteurs ») générant beaucoup plus de particules que d’autres162,164-166. Dans une étude de petite envergure portant sur des personnes infectées par le SRAS-CoV-2 (variants préoccupants, variants d’intérêt et type sauvage), Coleman et coll.167 ont mesuré la charge virale dans les particules respiratoires de grande (> 5 µm) et de petite taille (< 5 µm) émises en respirant, en parlant et en chantant. On a détecté de l’ARN viral dans les particules respiratoires de 13 participants sur 22, un résultat qui pourrait dépendre du stade et de la gravité de la maladie. Le chant est l’activité ayant généré le plus de copies du virus (53 %), suivi de la parole (41 %) et de la respiration (6 %), mais les résultats variaient d’un participant à l’autre. La plus grande quantité de virus émise en parlant et en chantant a été détectée dans les particules fines (93,1 % et 83,2 %, respectivement). Globalement, 85,4 % de la charge virale totale détectée durant l’étude se trouvait dans des particules fines167.
La transmission par émission de particules respiratoires peut survenir sur de courtes ou de longues distances. Les particules peuvent se déposer directement sur les muqueuses ou être inhalées dans les voies respiratoires.
- La transmission sur de courtes distances est un type de transmission résultant d’un contact étroit avec une personne infectée. L’ASPC considère qu’il y a contact étroit lors d’interactions entre des personnes se situant à moins de deux mètres l’une de l’autre, et contact prolongé lors d’interactions d’une durée supérieure à 15 minutes sur une période de 24 heures168. Les contacts étroits sont associés à une probabilité accrue d’exposition à des particules contenant le virus, par dépôt sur les muqueuses ou inhalation d’aérosols concentrés. Il est probable que la transmission sur de courtes distances soit plus efficace que la transmission indirecte sur de plus longues distances en raison de l’exposition directe à une dose supérieure et du potentiel d’exposition à des nuages de gouttelettes respiratoires plus concentrées à proximité de la source44,45,169,170.
- La transmission sur de longues distances est un type de transmission qui survient à plus de deux mètres de la source. Comme les modèles montrent que la plupart des gouttelettes de grande taille sont projetées à une distance inférieure à deux mètres, il est plus probable que la transmission sur de longues distances soit associée à des gouttelettes respiratoires qui ne se sont pas déposées sur des surfaces (p. ex., les aérosols). Les gouttelettes respiratoires émises par une personne infectée qui restent en suspension dans l’air et qui suivent les mouvements de l’air ambiant peuvent contenir des particules virales qui restent viables durant plusieurs heures101,171‑176. Ces émissions sont plus susceptibles de s’accumuler dans les endroits où une personne est présente sur une longue période et où le manque de ventilation empêche l’élimination des particules infectieuses accumulées et leur dilution par l’arrivée d’air frais. Plusieurs études expérimentales ont tenté de mesurer la quantité de SRAS-CoV-2 dans l’air de milieux de soins où se trouvent des patients atteints de la COVID-19176-182 et dans celui de certains lieux publics183-186. Les données sur la détection de l’ARN du SRAS-CoV-2 dans l’air sont variables, et on n’a réussi qu’occasionnellement à détecter le virus viable187. Ces divergences pourraient être dues à des différences dans les techniques d’échantillonnage, mais elles semblent aussi indiquer que le virus ne resterait pas systématiquement en suspension assez longtemps ou en quantité suffisante pour être détectable, et que la ventilation aiderait à évacuer les aérosols en suspension188-192. La quantité de virus détectée pourrait aussi être influencée par la charge virale initiale des émissions, la longueur de la période durant laquelle une personne infectée émet le virus et le moment de l’émission par rapport au moment de l’échantillonnage.
Les espaces intérieurs où l’on retrouve une forte densité de population et une longue durée de contacts font augmenter la possibilité de transmission sur de courtes distances et de longues distances144,170,193. Des grappes de cas et des éclosions associées à des espaces intérieurs ont été rapportées à de nombreuses reprises durant la pandémie et sont survenues dans des centres sportifs et des cours de conditionnement physique169,194-197, des restaurants198, 199, les transports en commun200, des répétitions de chorales et d’ensembles musicaux 201-203, des boîtes de nuit193,204,205, des bureaux206 et des lieux de culte207, 208. Dans beaucoup de ces exemples, plusieurs facteurs pourraient avoir contribué à la transmission, notamment une mauvaise évacuation des aérosols (p. ex., dans des lieux clos et mal ventilés), l’absence de masques, la pratique d’activités générant plus d’aérosols (p. ex., faire des exercices intenses, parler fort ou chanter) et la présence dans l’espace en question pour une longue durée (> 15 min).
Dans un petit nombre de cas, la transmission pourrait avoir eu lieu sur de plus longues distances, par l’intermédiaire de puits de ventilation naturelle verticaux209 ou de colonnes de plomberie210 dans des gratte-ciel. Dans un autre cas, il a été difficile de déterminer comment l’infection s’était transmise entre les occupants de deux chambres adjacentes dans un hôtel de quarantaine211. Des études ont rapporté la présence d’ARN de SRAS-CoV-2 sur des grilles, des conduites et des filtres de ventilation; cependant, il ne semble pas y avoir de données probantes démontrant la transmission du virus par la recirculation de l’air par des conduites de chauffage, de ventilation et de climatisation vers d’autres parties d’un bâtiment212, 213.
- Autres documents du CCNSE sur les risques de transmission dans différents contextes : espaces intérieurs espaces extérieurs, immeubles à logements multiples, chant choral et arts de la scène, campements, buanderies communes, terrasses en plein air, espaces urbains extérieurs, transport en commun et covoiturage.
- Document du CCNSE sur les mesures de réduction du risque de transmission par émission de particules respiratoires : port du masque, visières, barrières physiques, technologies de purification de l’air, désinfection de l’air et des surfaces, ventilation et capteurs de CO2.
Transmission par contact avec des surfaces
Le contact de la main avec une surface contaminée (vecteur passif) suivi du contact avec les yeux, la bouche ou le nez est aussi un mode de transmission possible du SRAS-CoV-2, mais on considère qu’il ne s’agit pas de la voie de transmission principale. Les surfaces peuvent devenir des vecteurs passifs par dépôt direct de particules virales ou par contamination croisée par l’intermédiaire des mains. Les surfaces fréquemment touchées, comme les poignées de porte et les robinets, pourraient jouer un rôle plus important dans la transmission par vecteurs passifs que les surfaces et les objets touchés moins fréquemment. Des études expérimentales ont montré que le virus persiste plus longtemps sur les surfaces dures et lisses, comme l’acier inoxydable, le plastique, le verre et la céramique, que sur les surfaces poreuses comme le papier et les tissus214. Lors d’études observationnelles, l’ARN du virus a été détecté sur une grande variété de surfaces dans des endroits fréquentés par des personnes atteintes de la COVID‑19, par exemple des hôpitaux et des locaux de quarantaine215, de même que dans les lieux publics216, 217. Ces études indiquent que les surfaces fréquemment touchées, comme les poignées de portes, les poubelles, les côtés de lit, les chariots d’épicerie, les boutons de passages pour piétons, les robinets et les sièges de toilette, peuvent être contaminées par de l’ARN de SRAS-CoV-2178-180,182,183,189,216-219. De l’ARN viral a aussi été détecté dans les milieux de soins sur de nombreuses surfaces qui ne sont pas usuellement touchées, comme les planchers, les murs, les cadres de portes, les étagères, les bouches d’aération au plafond et les rebords de fenêtres180,220-222. Ces études semblent indiquer que des particules porteuses de virus peuvent être transportées par les courants d’air, dans bon nombre de cas à plus de deux mètres de la source. Cela dit, la présence de données sur la viabilité des virus détectés est variable. Dans une étude portant sur les surfaces de supermarchés, la charge virale trouvée sur les surfaces où on avait détecté de l’ARN viral était faible, ce qui semble indiquer que la quantité de virus pouvant être transférée par vecteurs passifs serait elle aussi faible216. Enfin, dans une étude où ont été effectués des tests de transfert du SRAS-CoV-2 par le toucher à partir de surfaces comme les billets de banque, les pièces de monnaie, le PVC et l’acier inoxydable, on a conclu que le risque de transmission du virus viable par ces surfaces était probablement faible223.
Certes, il est vrai que la recherche de cas de transmission par vecteurs passifs est très difficile, particulièrement dans les espaces publics, où des gens qui ne se connaissent pas partagent de nombreuses surfaces de contact, mais selon les données probantes actuelles, ce type de transmission ne semble pas jouer un rôle majeur dans la propagation du virus214. En raison de la présence du virus dans la communauté, il est d’autant plus pertinent de continuer les bonnes pratiques d’hygiène des mains, de nettoyage des surfaces et de désinfection, puisqu’elles pourraient avoir contribué à la réduction de l’incidence de la transmission par vecteurs passifs.
- Autres documents du CCNSE : transmission par vecteurs passifs, désinfectants pour les mains, nettoyage et désinfection des surfaces ménagères, mesures de désinfection de l’air et des surfaces, utilisation de désinfectants et d’assainissants dans les locaux de restauration, utilisation de nanomatériaux comme désinfectants et effets sur la santé associés à l’exposition aux désinfectants.
Transmission par d’autres voies
Des copies viables du SRAS-CoV-2 ont été détectées dans des fluides corporels autres que les gouttelettes respiratoires, dont le sang, les selles et l’urine de personnes infectées, mais l’état actuel des connaissances ne semble pas indiquer qu’il s’agirait de voies de transmission majeures114,224-226. Par exemple, la transmission conjonctivale par les yeux ou les larmes et la transmission verticale (de la mère au fœtus) seraient possibles, mais probablement peu fréquentes41,114,227-229. Dans le cas de la transmission oculaire, il y a des données montrant que le port de protection oculaire entraînerait une baisse du taux d’infection dans les environnements à risque élevé comme les milieux de soins, mais ce mode de transmission ne semble pas non plus être une source majeure de transmission communautaire230, 231. De même, selon les données dont on dispose actuellement, la transmission alimentaire, la transmission sexuelle et la transmission par d’autres fluides corporels, comme le sang, l’urine et le lait maternel, seraient peu probables33,226,232. On sait que le SRAS-CoV-2 est présent dans les selles, et les patients atteints des formes plus graves de COVID-19 présentent des concentrations plus élevées de SRAS-CoV-2 dans leurs selles233-235. Seulement un petit nombre d’études ont détecté des particules virales infectieuses en association avec les selles179,234,236-239. Une étude a rapporté que les patients présentant une charge virale plus élevée dans leurs selles étaient également plus susceptibles de présenter des quantités mesurables de virus infectieux, et couraient un risque accru de décès235. Quelques exemples de possible transmission fécale-orale (p. ex., transmission du virus des selles d’une personne à la bouche d’une autre, ou contamination fécale des aliments) ou par aérosols fécaux (p. ex., transmission par inhalation de matières fécales infectieuses en aérosols) ont été rapportés, mais aucune étude n’a réussi à prouver de façon définitive la transmission par les selles209,210,240.
- Autres documents du CCNSE : les toilettes publiques à l’ère de la COVID-19 et l’épidémiologie des eaux usées.
Des expériences ont montré que le SRASCoV2 peut infecter plusieurs espèces de mammifères, dont le furet, le chat et le chien, et on a détecté le virus chez quelques animaux de compagnie et de zoo ainsi que chez des visons d’élevage33,241-245. On dispose toutefois de peu de données probantes sur la transmission zoonotique du SRAS-CoV-2 des animaux à l’humain, exception faite de certains cas liés à des élevages de visons un peu partout dans le monde, où l’on a observé des éclosions importantes chez les visons et une possible rétrotransmission à l’humain246-248. Dans la plupart des cas, les données semblent indiquer que le SRAS‑CoV-2 a été transmis entre humains travaillant dans les fermes et des humains aux visons, mais pas des animaux aux humains249, 250. Une étude portant sur des élevages de visons aux Pays-Bas ayant connu des éclosions de COVID-19 a détecté des quantités élevées d’ARN de SRAS-CoV-2 dans l’air et sur les surfaces à l’intérieur des fermes, jusqu’à plusieurs mètres des animaux infectés; cependant, aucune transmission de l’éclosion à la communauté avoisinante n’a été détectée244. On continue de recenser et de surveiller les cas de transmission zoonotique afin de comprendre les modes de transmission et le risque pour les humains.
- Autre document du CCNSE : l’élevage de visons et le SRAS-CoV-2.
Sensibilité du SRAS-CoV-2 aux facteurs environnementaux
On continue d’étudier l’incidence des facteurs environnementaux sur la persistance du SRAS-CoV-2; plusieurs équipes de recherche s’intéressent aux effets d’un éventail de températures, de taux d’humidité et d’expositions au rayonnement ultraviolet (UV), ainsi qu’aux effets de diverses combinaisons de facteurs. En général, un environnement frais et sec peu exposé au rayonnement UV est propice à la survie ou à la persistance du SRAS-CoV-2. Certains facteurs environnementaux pourraient aussi moduler la capacité des hôtes humains à résister efficacement à l’infection.
Température
La recherche a montré que le virus SRAS-CoV-2 est plus efficacement désactivé par une exposition à des températures élevées, et qu’il persiste plus longtemps à des températures froides. Des expériences utilisant des suspensions virales n’ont relevé qu’une diminution minime du nombre de copies virales après 14 jours à 4 °C, mais aucune particule viable ne restait après 4 jours à 22 °C, moins d’une journée à 37 °C, moins de 30 minutes à 56 °C et moins de 5 minutes à 70 °C251-253. On a obtenu des résultats généralement comparables dans des études plus récentes sur l’inactivation par la chaleur, avec des particules virales séchées sur de l’acier inoxydable ou en suspension dans un milieu de culture254, 255. Des études sur la persistance du SRAS-CoV-2 sur diverses surfaces (peau, billets de banque et vêtements) ont aussi montré que le virus demeurait stable beaucoup plus longtemps à 4 °C qu’à 22 °C et qu’à 37 °C256. Une étude sur la persistance du SRAS-CoV-2 dans le lait a montré qu’aucune particule viable ne restait après la pasteurisation à des températures de 56 °C et de 63 °C pendant 30 minutes. Par contre, aucune diminution n’a été détectée après un entreposage de 48 heures à une température de 4 °C, et seulement une diminution minime après 48 heures à -30 °C257. Une étude a rapporté une résistance du SRAS‑CoV‑2 à des températures élevées (virus en suspension à 80 °C jusqu’à 30 minutes), qui a été attribuée à la formation d’agrégats de particules virales en réaction à la chaleur. On ne s’attend toutefois pas à ce que cela affecte les expositions au virus hors du laboratoire. Comme Biryukov et coll. l’ont mentionné254, la faible tolérance du SRAS-CoV-2 à la chaleur dans la plupart des situations signifie que la chaleur ressentie lors d’un jour d’été confortable serait suffisante pour réduire rapidement la quantité de virus actif sur les surfaces non poreuses (p. ex., sur l’équipement des parcs ou à l’intérieur d’une voiture).
Bien que la température ait une incidence sur l’inactivation du virus, peu d’études se sont penchées sur l’influence de la température sur la transmissibilité. Les protéines de spicules des variants initialement en circulation semblaient avoir une affinité accrue pour les récepteurs de l’ACE-2 à des températures plus faibles, mais Prevost et coll.258 ont suggéré récemment qu’une mutation commune des variants préoccupants en circulation (N501Y) réduirait cet effet, ce qui permettrait au virus de se lier plus facilement aux cellules, peu importe la température.
Humidité relative (HR)
L’humidité peut influencer la transmission du virus par ses effets sur le déplacement et le taux d’évaporation et de dépôt des gouttelettes259. Une hausse de l’HR[a] à l’intérieur réduit le taux d’évaporation du liquide contenu dans les gouttelettes respiratoires, ce qui réduit la formation d’aérosols et accélère la chute des gouttelettes au sol et leur dépôt sur les surfaces260. À l’inverse, dans un milieu chaud et sec, l’évaporation peut être accélérée, ce qui accroît la quantité d’aérosols dispersés261. Ainsi, la transmission par aérosols est plus susceptible de se produire dans les milieux où l’HR est faible que dans les milieux très humides262.
L’humidification de l’air a aussi été proposée comme moyen d’accélérer le dépôt des particules, puisque l’introduction d’air humide pourrait contribuer à l’adsorption de petites particules déshydratées de virus en aérosols et à leur dépôt au sol263. Cela dit, la faisabilité de l’application de cette méthode pour réduire la transmission n’a pas été démontrée en pratique, et l’humidification pourrait accroître le risque de transmission par vecteur passif (si le virus déposé est toujours viable) ou exposer les occupants à d’autres dangers liés à la qualité de l’air intérieur, comme les moisissures. Elle pourrait aussi être comparativement moins efficace que d’autres interventions. Une étude de modélisation récente a conclu qu’une augmentation de l’HR près de la limite supérieure de l’intervalle de confort (~ 53 %) a seulement entraîné une baisse modeste (7 %) du taux d’infection dans le modèle. En comparaison, l’augmentation du taux de ventilation de 0,5 à 0,6 changement d’air par heure a entraîné une baisse de 54 % du taux d’infection dans le modèle264.
L’HR influence aussi les concentrations de solutés dans la gouttelette, ce qui a un effet sur les réactions chimiques menant à l’inactivation du virus. À une HR basse, l’évaporation de l’eau contenue dans la gouttelette et la cristallisation des solutés qui en découle protègent le virus contre les réactions chimiques pouvant mener à son inactivation260. Ainsi, lorsque l’HR est faible, la survie du virus est principalement influencée par des mécanismes d’inactivation dépendant de la température. La réduction du taux d’inactivation du SRAS-CoV-2 à une faible HR a été démontrée expérimentalement, tant dans les aérosols que sur les surfaces265, 266. Lorsque l’HR dépasse un point critique, la dissolution rapide des solutés cristallisés génère une solution concentrée très favorable à l’inactivation du virus à des valeurs d’HR modérées. Inversement, une gouttelette dans un environnement où une HR élevée est maintenue aura un taux d’évaporation plus faible; par conséquent, les solutés qu’elle contient seront moins concentrés, et le taux d’inactivation sera plus faible. On peut donc conclure que l’effet de l’HR sur la viabilité du virus semble suivre une courbe en U, le virus étant peu viable tant à une HR faible qu’à une HR extrêmement élevée260
L’humidité peut par ailleurs modifier la vulnérabilité des systèmes respiratoires à l’infection virale, puisque l’air sec réduit l’efficacité de la protection du revêtement muqueux des voies respiratoires contre les infections259. On a proposé récemment que le port du masque réduirait le risque de transmission, non seulement en réduisant le nombre de particules virales qui atteignent les voies respiratoires, mais aussi en prévenant la déshydratation du revêtement muqueux par la capture de l’humidité perdue à l’expiration267.
- Autre document du CCNSE : environnements très humides et risque de transmission de la COVID-19.
Rayonnement lumineux et ultraviolet (UV)
Le rayonnement UV a un effet virucide à des longueurs d’ondes de 200 à 320 nm, ce qui comprend toutes les longueurs d’ondes UV de la lumière solaire naturelle (rayonnement UVB : 280 à 320 nm) et de la lumière artificielle générée pour des applications précises (UVC : 200 à 280 nm). Plus efficace que la désinfection aux rayons UVB, la désinfection aux rayons UVC permet l’inactivation des virus à ARN double brin enveloppés268-271.
On a étudié le recours au rayonnement UVC dans les laboratoires et les hôpitaux pour la décontamination de l’équipement de protection individuelle (EPI)272 et pour l’inactivation du virus contenu dans les prélèvements cliniques273. Des résultats préliminaires semblent indiquer que le rayonnement UVC inactive particulièrement bien le SRAS-CoV-2 en induisant une détérioration du génome sans endommager les autres éléments morphologiques ou les structures protéiques du virus274. À ce jour, des études ayant recours à plusieurs variants du SRAS-CoV-2 ainsi qu’à d’autres coronavirus humains et animaux ont montré que le rayonnement UV était hautement efficace pour toutes les lignées virales, que le virus soit présent sur des surfaces, dans des suspensions liquides ou dans des aérosols270,275,276.
Comme le rayonnement UVC est efficace pour la désinfection, on commence à penser à utiliser des dispositifs à rayonnement UV pour désinfecter l’air intérieur, en milieu de soins et ailleurs. L’utilisation du rayonnement UVC présente certains risques, puisque les rayons UVC peuvent causer des lésions cutanées ou oculaires277. Des études sur le rayonnement UVC lointain, portant sur des longueurs d’ondes plus courtes (p. ex., 222 nm), ont démontré un potentiel désinfectant sans causer de lésions cutanées aiguës278, 279. Des études complémentaires seront nécessaires afin de déterminer la dose optimale requise pour l’inactivation du SRAS-CoV-2 et l’utilisation sûre des UVC dans les espaces publics intérieurs.
À l’extérieur, le rayonnement UV solaire pourrait aider à inactiver le SRAS-CoV-2 qui s’est déposé sur des surfaces ou qui a été libéré par la respiration, ce qui réduirait le risque de transmission. On s’attend toutefois à ce que le rayonnement UV solaire ait en général un effet virucide plus faible que le rayonnement UVC, mais il peut avoir un effet désinfectant lorsqu’un indice UV élevé persiste pendant une période prolongée280. Des études utilisant un rayonnement solaire artificiel ont obtenu un bon taux d’inactivation virale en quelques minutes281, ce qui semble indiquer que l’éclairement UV pourrait avoir un effet plus important que la température sur l’inactivation virale282. Karapiperis et coll.283 ont étudié le rôle du rayonnement UV saisonnier dans des nations de taille et de statut socioéconomique comparables dans les hémisphères nord et sud, et ont conclu qu’il y avait une association forte entre l’intensité du rayonnement UV et les tendances épidémiologiques observées (taux de cas quotidiens de COVID-19 nationaux), même après avoir pris en compte l’effet des interventions de santé publique comme les mesures de confinement et de réduction de la mobilité humaine283.
Le rayonnement UV décontaminerait plus efficacement les surfaces lisses comme l’acier que les tissus et autres matières poreuses284. De plus, le substrat dans lequel on retrouve le virus pourrait avoir une incidence sur le temps d’inactivation, de précédentes études ayant montré que l’inactivation se fait plus lentement dans le mucus et sur des surfaces sales, en raison d’un effet protecteur282,285,286. Pourtant, la lumière solaire artificielle a causé une inactivation rapide du virus contenu dans des aérosols générés à partir de salive simulée à un taux approximatif de 38 % par minutes281, 287.
- Autres documents du CCNSE sur la désinfection aux rayons UV : la COVID-19 dans les espaces clos – mesures de désinfection de l’air et des surfaces et technologiques de purification de l’air pour les espaces intérieurs.
Vaccination et COVID-19
Les vaccins actuellement disponibles au Canada ont une efficacité démontrée contre l’infection par le SRAS-CoV-2 et les conséquences graves associées à la COVID-19. La vaccination permet de réduire la transmission communautaire et la virulence du virus dans les cas post-vaccination.
Influence de la vaccination sur la transmission du SRAS-CoV-2
Plusieurs études ont rapporté une efficacité élevée des vaccins contre l’infection par le SRAS-CoV-2 : les personnes non vaccinées sont plus susceptibles de devenir infectées et de transmettre le virus que les personnes entièrement vaccinées32,288,289. La vaccination réduit le risque d’infection asymptomatique et symptomatique290; il s’agit d’une conclusion s’appliquant à la première souche circulante, et on observe une bonne protection contre les variants préoccupants jusqu’à maintenant288, 291. Bien que certaines personnes partiellement et entièrement vaccinées puissent être infectées par le virus (cas post‑vaccination), il s’agit d’une petite proportion de la population vaccinée, et la transmission provenant de personnes non vaccinées est un plus grand moteur de transmission communautaire. Comparativement à la population non vaccinée, les cas post-vaccination sont plus fréquents dans la population vaccinée chez les personnes âgées, les personnes immunodéprimées et les personnes ayant des comorbidités sous-jacentes (p. ex., diabète, hypertension, maladies cardiovasculaires)292-294.
L’indication de la charge virale (en utilisant le cycle seuil comme indicateur secondaire) chez les cas post-vaccination comparativement aux cas chez les personnes non vaccinées a mené à une certaine confusion quant à l’incidence de la vaccination sur le risque de transmission. Certaines études ont estimé que la charge virale chez les cas post-vaccination serait inférieure (valeur de cycle seuil plus élevée) à celle observée chez les personnes non vaccinées288, 289. D’autres études ont rapporté que les cas post-vaccination d’infection par le variant Delta présentaient une charge virale similaire à celle des cas d’infection de personnes non vaccinées295, 296. Seulement un petit nombre d’études ont aussi rapporté la proportion de la charge virale détectée qui représentait des virus viables. Une étude portant sur des travailleurs de la santé des Pays-Bas a conclu que, bien que les valeurs de cycle seuil soient similaires chez tous les travailleurs infectés, il était moins probable de trouver des particules virales infectieuses chez les travailleurs vaccinés que chez les travailleurs non vaccinés. De plus, dans les cas post-vaccination, la charge virale était plus élevée chez les personnes symptomatiques que chez les personnes asymptomatiques296. Par ailleurs, la charge virale diminuait plus rapidement chez les personnes vaccinées, ce qui réduisait la durée de libération du virus et d’infectiosité, et donc la transmission subséquente290,295,297,298. Des études portant sur les contacts familiaux de travailleurs de la santé de la Finlande299 et du Royaume-Uni300 ont observé des taux d’infection secondaire plus faibles chez les contacts familiaux des travailleurs vaccinés par rapport aux non-vaccinés, ce qui démontre l’effet de la vaccination sur la transmission subséquente. Shah et coll.300 ont noté que l’efficacité de la vaccination à réduire la transmission secondaire était maximale chez les travailleurs de la santé interagissant directement avec les patients, qui présentent le risque d’exposition le plus élevé.
Les taux de vaccination communautaire ont un effet sur les taux d’infection chez les enfants et les adolescents136. Siegel et coll.137 ont observé que les visites aux urgences et les hospitalisations des personnes âgées de 0 à 17 ans étaient de 3,4 à 3,7 fois plus élevés dans les États américains ayant les taux de vaccination les plus faibles, comparativement aux États aux taux de vaccination les plus élevés. La transmission chez les enfants en contexte scolaire semble être liée à la fois au taux de transmission du SRAS-CoV-2 dans la communauté et à la mise en place de mesures d’atténuation visant la réduction de la transmission à l’école, entre les élèves et des enseignants aux élèves (p. ex., port du masque et vaccination)301, 302. Il ne semble pas que la transmission en milieu scolaire soit un moteur primaire de la transmission dans la communauté, particulièrement là où les taux de transmission communautaire sont faibles et où des mesures d’atténuation sont en place303-305.
Influence de la vaccination sur la virulence du SRAS-CoV-2
La vaccination réussit très efficacement à prévenir les infections, mais même lorsqu’un cas post-vaccination survient, les personnes vaccinées ont de meilleures issues cliniques que les personnes non vaccinées. La vaccination s’est avérée très efficace tant contre l’infection symptomatique que contre des issues négatives comme l’hospitalisation et le décès dus à la COVID-1986,288,292,297,306. Cette efficacité a été démontrée contre la première souche circulante et les variants préoccupants actuels, et elle est plus forte chez les personnes entièrement vaccinées que chez les personnes partiellement vaccinées307. Dans une étude menée en Chine, les infections post-vaccination par le variant Delta étaient plus susceptibles d’être asymptomatiques que les infections dans le groupe des personnes non vaccinées (28,2 % c. 9,2 %) et les personnes symptomatiques présentaient moins de symptômes297. Dans une analyse des cas de COVID-19 en Californie survenus entre mai et juillet 2021, Griffin et coll.306 ont rapporté que l’âge médian des décès dus à la COVID-19 chez les personnes non vaccinées était beaucoup plus bas que chez les personnes entièrement vaccinées (63 c. 78 ans, respectivement). Thomson et coll.289 ont observé que dans une cohorte prospective de près de 4 000 travailleurs de la santé, les personnes partiellement et entièrement vaccinées étaient moins susceptibles d’avoir été infectées, avaient une charge virale plus faible, présentaient une quantité d’ARN viral détectable sur une période plus courte, étaient moins susceptibles d’avoir des symptômes de fièvre, et ressentaient des symptômes pour une durée significativement plus courte que les participants non vaccinés. Les meilleurs résultats des personnes vaccinées seraient dus en partie à un taux plus élevé d’anticorps neutralisants, à une inflammation systémique plus faible, à un déclin plus rapide de la charge virale et à un nombre inférieur de jours avec ARN détectable292, 297.
En conclusion
L’information contenue dans le présent document repose sur la compréhension et les interprétations de la littérature au moment de la rédaction. Certains aspects de la transmission et de la progression de la maladie sont encore mal compris, notamment en ce qui a trait à l’effet des variants émergents sur les modes de transmission. Vu la transmissibilité accrue des variants préoccupants, le risque associé à tous les modes de transmissions pourrait être plus grand; il faudra donc continuer d’appliquer les mesures de santé publique qui réduisent la transmission par les modes connus, et potentiellement les adapter à de nouveaux variants préoccupants en ajoutant des mesures ou en renforçant celles en place308. L’application simultanée de plusieurs mesures de santé publique et l’exécution de stratégies proactives plutôt que réactives demeurent les approches de réduction de la transmission les plus efficaces309, 310.
D’autres ressources de santé environnementale liées à la COVID-19 sont présentées sur notre page thématique Ressources de santé environnementale pour la pandémie de COVID‑19, régulièrement mise à jour.
[a] L’humidité relative (HR) correspond au rapport entre la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air à un moment donné et la quantité de vapeur d’eau typiquement présente à cette température. L’HR est donc directement liée à la température, mais pourrait avoir des effets sur le virus qui ne sont pas directement liés à des effets modulés par la température, comme la dégradation de protéines ou d’ARN viral, etc.
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