Désinfectants et assainissants pour surfaces de contact alimentaire - révisé
Santé Canada a approuvé la vente de désinfectants pour établissements alimentaires contenant des composés chlorés (p. ex., eau de Javel), des mélanges de peroxyde et de peroxyacide, des acides carboxyliques ainsi que des composés d’ammonium quaternaire, de l’acide anionique et des composés iodés en vue de leur utilisation sur les surfaces de contact alimentaire. Les désinfectants pour établissements alimentaires doivent porter un numéro d’identification (DIN) et répondre à des critères, notamment ceux concernant l’efficacité antimicrobienne, énoncés dans la ligne directrice de Santé Canada intitulée Désinfectants assimilés aux rogues. Les produits sont évalués par la Direction des produits thérapeutiques de Santé Canada. Les désinfectants ne conviennent pas tous aux surfaces de contact alimentaire (p. ex., certains peuvent laisser des résidus toxiques). L’étiquette du désinfectant en précise l’utilisation prévue ou appropriée; il faut donc la lire avant l’utilisation. Les assainissants pour surfaces de contact alimentaire sont régis par le Bureau d’innocuité des produits chimiques, Direction des aliments, et Santé Canada. Le Bureau détermine les niveaux maximaux des résidus laissés sur les produits alimentaires après l’utilisation et, s’ils sont acceptables, l’Agence canadienne d’inspection des aliments délivre une lettre de non-objection à l’égard des produits. Seuls les assainissants pour surfaces de contact alimentaire dont on prétend qu’ils contiennent un désinfectant (comme un bactéricide ou un virucide) doivent obtenir un DIN. Parmi les facteurs importants dans le choix d’un assainissant pour surfaces de contact alimentaire : la capacité de réduire la contamination microbienne dans certaines conditions, le coût, la facilité d’application, la nécessité de rincer, les propriétés toxiques ou irritantes et la compatibilité avec l’eau locale. Pour que l’assainissant soit efficace, il faut nettoyer suffisamment la surface et la rincer avant l’application. L’huile de mélaleuque à feuilles alternes (huile d’arbre à thé), le bicarbonate de soude, le vinaigre, l’eau électrolysée, les linges microfibres, l’ozone et les composés d’argent ne sont pas des désinfectants officiels pour établissements alimentaires, selon la définition de Santé Canada.