Substituts de viande d’origine végétale : considérations de santé environnementale
Abrégé
L’intérêt du public pour les substituts de viande d’origine végétale a augmenté depuis que les chaînes de restauration les ont ajoutés à leur menu et que les grands producteurs alimentaires vendent leurs produits à base d’aliments végétaux dans les supermarchés. En effet, entre 2015 et 2022, les ventes de substituts de viande au détail ont bondi au Canada. Les sources de protéines végétales comme remplacement des protéines animales n’ont rien de nouveau : le tofu, le seitan et le tempeh sont consommés depuis des siècles. Plusieurs options d’aliments végétaux sont conçues pour simuler l’apparence, la sensation en bouche, le goût, la saveur, la valeur nutritive et la texture de la viande traditionnelle. Bien qu’elles ne contiennent pas de viande, on considère qu’elles en ont les caractéristiques physiques et nutritives. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) considère ces produits comme de la similiviande selon son Règlement sur les aliments et drogues, qui précise les conditions d’étiquetage et les exigences de composition de tels produits pour éviter que les consommateurs se laissent méprendre par leur apparence et pour les informer de leur valeur nutritive. Cet article fournit des renseignements sur :
- ce que les consommateurs devraient savoir sur les substituts de viande d’origine végétale;
- les contrôles de sécurité sanitaire des aliments et les mesures préventives que les transformateurs doivent mettre en place;
- les considérations de sécurité sanitaire des aliments pour les inspecteurs de la santé publique.