[ARCHIVÉ] Effets de la gestion du fumier animal sur la qualité de l’air et la santé des collectivités
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Près de 200 millions de tonnes de fumier sont produites chaque année au Canada. L’entreposage et l’épandage du fumier tendent à produire des odeurs, des gaz à effet de serre, des microbes et des matières particulaires, qui peuvent tous nuire à l’environnement et à la santé humaine. L’exposition professionnelle au fumier a été associée au stress psychologique et à des effets nocifs sur l’appareil respiratoire et la fonction cardiaque. En dégradant la qualité de l’air local, l’utilisation du fumier peut entraîner des risques pour la santé des collectivités. Des études limitées suggèrent que les installations de gestion du fumier ont des effets nocifs sur la santé respiratoire et psychologique des personnes vivant à proximité. Il y a des lacunes à combler dans la recherche, notamment en ce qui concerne l’absence d’évaluations approfondies des effets de la gestion du fumier sur la qualité de l’air et la santé des collectivités. Ces lacunes méritent qu’on y prête attention, car beaucoup de Canadiens vivent dans des fermes d’élevage ou à proximité de celles-ci.