Changement climatique et pathogènes opportunistes dans l’environnement bâti
Juliette O'Keeffe, PhD
Ce webinaire est présenté en anglais
Les lignes de distribution d’eau, les canalisations dans les maisons et les grands bâtiments, et les eaux utilisées à des fins récréatives (piscines, spas, jeux d’eau) peuvent abriter un éventail de pathogènes opportunistes (PO), comme les bactéries du genre Legionella, qui peuvent causer de graves infections et flambées de cas chez les personnes vulnérables exposées. De nombreux facteurs interreliés peuvent avoir un effet sur la présence et la prolifération des PO dans les réseaux d’alimentation en eau et la probabilité d’exposition, y compris le réchauffement climatique, les précipitations, l’humidité, l’augmentation du conditionnement de l’air et des besoins en climatisation, et les mesures d’économie de l’eau. Cette présentation explore certaines des répercussions possibles du changement climatique sur la présence des PO et l’exposition à ceux-ci dans les milieux urbains et certaines des mesures qui pourraient être adoptées pour réduire les risques.
Juliette O'Keeffe
Chercheuse en santé environnementale et spécialiste en application des connaissances scientifiques,
Centre de collaboration nationale en santé environnementale
Juliette s’est récemment concentrée sur la recherche ayant des applications pratiques pour l’industrie et les responsables des politiques dans les domaines du traitement de l’eau potable et des eaux usées en milieu rural, de la bioénergie, de la gestion des déchets et de l’écoefficacité. Avant de rejoindre l’équipe du CCNSE, elle a travaillé comme documentaliste au Urban Water Technology Centre de l’université d’Abertay, en Écosse, et avant cela, comme analyste de santé publique à Dundee; elle a également travaillé à l’agence de protection de l’environnement Scottish EPA. Elle effectue actuellement un doctorat en science de l’environnement, s’intéressant principalement au transfert de polluants organiques persistants des biosolides dans l’environnement. Par ailleurs, elle détient un baccalauréat spécialisé en biologie environnementale (de la SFU), ainsi qu’une maîtrise en gestion de l’environnement et de l’énergie (de l’université d’Abertay).
Les points de vue et opinions exprimés dans les webinaires ne reflètent pas nécessairement ceux du CCNSE ou de l’Agence de la santé publique du Canada.