Des compétences de communication en santé publique qui favorisent la transformation du personnel
Jennifer McWhirter, Melissa MacKay, Devon McAlpine
Résumé
La communication est au cœur du travail de tout le monde en santé publique, et les professionnels de la santé publique environnementale ne sont pas en reste. Avec l’évolution constante de l’environnement informationnel et la complexité des défis actuels en santé publique, il est plus important que jamais de communiquer efficacement. En réponse aux appels à la modernisation des compétences en communication, ce projet financé par les IRSC suit un processus de conception en plusieurs étapes d’un cadre de compétences en communication en santé contemporain qui contribuera à la transformation des systèmes de santé publique. En recourant à un processus collaboratif de concertation entre experts de la communication sanitaire et personnel de la santé publique, nous avons créé un cadre de compétences moderne et exhaustif qui a pour but de transformer la communication dans les domaines de l’éducation en santé publique, du perfectionnement professionnel et de la pratique professionnelle. Nous présenterons les énoncés de compétence du nouveau cadre, qui reflètent les valeurs, les connaissances, les aptitudes et les comportements essentiels en matière de communication sur les enjeux complexes en santé publique, et fournirons des exemples issus du secteur de la santé publique environnementale pour contextualiser les nouvelles compétences.
Conférencières
Jennifer McWhirter (elle), Ph. D., est professeure agrégée au Département de médecine des populations de l’Université de Guelph ainsi que directrice et chercheuse principale du groupe de recherche Health by Design Lab. Ses recherches portent sur la conception et l’évaluation des environnements informationnels et bâtis, et sur les systèmes qui les façonnent, dans une optique de promotion de la santé et du bien-être de la population. Elle a obtenu un doctorat spécialisé en communication en santé à l’École des sciences de santé publique de l’Université de Waterloo et a suivi une formation croisée en aménagement paysager à l’Université de Guelph. Ses travaux de recherche sont financés par les Instituts de recherche en santé du Canada, l’Agence de la santé publique du Canada et le Conseil de recherches en sciences humaines. Elle a également reçu le Prix de l’étoile montante de Promotion de la santé Canada.
Melissa MacKay (elle), M.P.H., Ph. D., est une chercheuse postdoctorale dont les domaines d’intérêt en recherche et en enseignement sont principalement la communication en santé, la communication des risques et la communication en temps de crise ainsi que la promotion de la santé. Elle combine méthodes qualitatives, synthèses de données probantes et mobilisation des connaissances pour maximiser les retombées de la recherche. En plus de sa dissertation sur la confiance à l’égard des communications en santé publique durant la pandémie de COVID-19, elle est l’auteure principale du guide Social Media Crisis Communication Guidebook for Public Health. En outre, elle est instructrice pour le programme de maîtrise en santé publique de l’Université de Guelph et a été membre du corps professoral du Collège Conestoga, où elle a enseigné des méthodes de communication et de recherche. Elle a également géré des programmes de mobilisation des connaissances dans les secteurs gouvernemental, universitaire et de la santé publique.
Devon McAlpine (he/him) is a Master of Public Health student at the University of Guelph, set to graduate in April 2024. As a member of the Health by Design Lab, he has contributed to multiple aspects of the Public Health Communication Competencies project. Devon has early career experience in health promotion and is currently working as a student epidemiologist at the Public Health Agency of Canada. His academic and professional interests relate to improving population health outcomes through enhanced health communication and knowledge mobilization.
The views and opinions expressed by invited webinar presenters do not necessarily reflect those of the NCCEH and our funder, the Public Health Agency of Canada.